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© Ali Haj Suleiman
Maria Nicola Stragapede, Charlotte Al-Khalili and Mélanie Henry
In the third session of the DREAM Seminar 2023 Temporalities of Revolts, we will welcome Maria Nicola Stragapede (Scuola Normale Superiore Florence) “Politicising through silence: revolutionary temporalities and temporalities of exile in Tunisia”, as well as Charlotte Al-Khalili (University of Sussex), whose intervention will be entitled “Ethnographic perspectives on the defeat of the Syrian Revolution”. The debate will be led by Mélanie Henry, Historian and member of the ERC DREAM project.
> THE SEMINAR WILL BE HELD IN ENGLISH and FRENCH
> PLEASE REGISTER AT DREAM@CMB.HU-BERLIN.DE
BIOGRAPHIES :
Maria Nicola Stragapede is a doctoral student in Political Science and Sociology at the Scuola Normale Superiore and a member of COSMOS. She is interested in the formation and transformation of political subjectivities during authoritarian and revolutionary periods, the emotional legacies among different generations of activists and the history of the transnational left, with a focus on Tunisia and its spaces of exile. During her PhD, she was affiliated with a number of projects, including the ERC The Subsequent Lives of Arab Revolutionaries, and co-organised the conference SWANA from Below: Living, Enduring, and Remembering its Revolutions, for which she is co-authoring a special issue. She completed an M.Phil. in Sociology at the University of Cambridge, funded by an ESRC fellowship, and conducted fieldwork in Tunisia and France during 2018-2022.
Charlotte Al-Khalili is an anthropologist. Her work focuses on the Syrian revolution and exile. She is currently a Leverhulme Early Career Fellow at the University of Sussex where she is working on a project examining notions of archiving and testimony in the context of mass political violence in Syria.
Mélanie Henry graduated with a PhD in History from University of Aix-Marseille in 2018. Her PhD thesis focused on revolutionary events in Alexandria, Egypt, during the 20th century. The political context of the fieldwork carried out between 2010 and 2015 in Egypt deeply influenced my approach of the revolutionary phenomenon as a moment “out of time”. This dissertation, entitled “The revolutionary « treasure »: uprisings and activisms in Alexandria in 1946 and 1977, Egypt” is thus an attempt to put in to history subjective experiences of time during extraordinary political moments such as revolutions. It is mainly based on an oral enquiry, literature, press, and judiciary sources. Although my main interest remains the sensitive history of revolutionary moments, I moved my field of investigation to Algeria (20th century). Drawing on anthropological history, I’m pursuing my research on how ordinary people get involved into political action, and the various ways through which the past is made to become a part of the present. More specifically, I’m wondering how collective memories of hope fade, reappear, and get reinvented through bodies, families, and societies. Currently, she ist based in Paris at the Centre d’histoire sociale du XXe siècle (University of Paris I).
Maria Nicola Stragapede, Charlotte Al-Khalili et Mélanie Henry
Lors de la troisième séance du DREAM Seminar 2023 Temporalités des révoltes, nous accueillerons Maria Nicola Stragapede (Scuola Normale Superiore Florence) “Se politiser par le silence : temporalités révolutionnaires et temporalités de l’exil en Tunisie”, ainsi que Charlotte Al-Khalili (University of Sussex), dont l’intervention s’intitulera “Perspectives ethnographiques sur la défaite de la Révolution Syrienne”. Le débat sera mené par Mélanie Henry, Historienne et membre du projet ERC DREAM.
> LE SEMINAIRE SE DÉROULERA EN anglais et en français
> VEUILLEZ VOUS INSCRIRE SUR DREAM@CMB.HU-BERLIN.DE
BIOGRAPHIES :
Maria Nicola Stragapede est doctorante en Sciences Politiques et Sociologie à la Scuola Normale Superiore et membre de COSMOS. Elle s’intéresse à la formation et transformation des subjectivités politiques au cours de périodes autoritaires et révolutionnaires, aux legs émotionnels parmi différentes générations de militant.e.s et à l’histoire de la gauche transnationale, avec un focus sur la Tunisie et ses espaces d’exil. Pendant son doctorat, elle a été affiliée à de nombreux projets, dont l’ERC The Subsequent Lives of Arab Revolutionaries, et elle a co-organisé la conférence SWANA from Below : Living, Enduring, and Remembering its Revolutions, pour laquelle elle collabore à la publication d’un numéro spécial. Elle a obtenu un M.Phil. en Sociologie à l’Université de Cambridge, financé par une bourse ESRC, et elle a effectué un travail de terrain en Tunisie et en France au cours des années 2018-2022.
Charlotte Al-Khalili est anthropologue. Son travail se concentre sur la révolution et l’exil syriens. Elle est actuellement Leverhulme Early Career Fellow à l’université de Sussex où elle travaille sur un projet examinant les notions d’archivages et de témoignages dans le cadre des violences politiques de masse en Syrie.
Mélanie Henry a obtenu un doctorat en histoire à l’université d’Aix-Marseille en 2018. Sa thèse de doctorat a porté sur les événements révolutionnaires à Alexandrie, en Égypte, au cours du XXe siècle. Le contexte politique du travail de terrain réalisé entre 2010 et 2015 en Égypte a profondément influencé mon approche du phénomène révolutionnaire comme un moment “hors du temps”. Ce mémoire, intitulé “Le «trésor» révolutionnaire : soulèvements et activismes à Alexandrie en 1946 et 1977, Égypte” est donc une tentative de mise en histoire des expériences subjectives du temps lors de moments politiques extraordinaires comme les révolutions. Elle s’appuie principalement sur une enquête orale, des sources littéraires, de presse et judiciaires. Bien que mon intérêt principal reste l’histoire sensible des moments révolutionnaires, j’ai déplacé mon champ d’investigation vers l’Algérie (20ème siècle). En m’appuyant sur l’histoire anthropologique, je poursuis mes recherches sur la manière dont les gens ordinaires s’engagent dans l’action politique, et sur les différentes manières de faire entrer le passé dans le présent. Plus précisément, je m’interroge sur la façon dont les mémoires collectives d’espoir s’effacent, réapparaissent et sont réinventées à travers les corps, les familles et les sociétés. Actuellement, elle est basée à Paris au Centre d’histoire sociale du XXe siècle (Université de Paris I).